La stratégie de la Russie en Afrique

 

La politique russe en Afrique : des indépendances à nos jours 

Un membre d’une société de sécurité privée russe, en charge de la protection rapprochée du président centrafricain Touadéra. (FLORENT VERGNES / AFP)

 

L’URSS en Afrique pendant la Guerre Froide

 La présence russe en Afrique remonte à la période post-1945. Staline ayant délibérément choisi de limiter les contacts de la diplomatie russe avec le continent, l’intérêt de l’URSS pour ce dernier ne s’était pas manifesté avant la fin de la Seconde Guerre mondiale.

C’est donc à la fin des années 1950 et le début des années 1960, que l’Union Soviétique opéra un réel rapprochement avec les pays du continent africain, d’abord sous Nikita Khrouchtchev (1958-1964) puis sous Léonid Brejnev (1964-1982). En soutenant les luttes émancipatrices africaines et en offrant une aide aux nouvelles nations libérées, l’URSS entendait exporter l’idéologie de son régime en Afrique afin d’étendre son influence, dans un contexte historique dominé par les logiques de la Guerre Froide (1947-1991). Les objectifs de l’Union Soviétique d’alors, s’axaient principalement autour d’un soutien politique et économique aux régimes luttant contre l’impérialisme américain et un appui militaire aux mouvement anticoloniaux et anti-apartheid. Aussi, n’ayant jamais fait part de quelconques ambitions colonisatrices sur le continent, l’Union Soviétique présentait alors son engagement dans le processus décolonial africain comme relevant des principes d’internationalisme et de solidarité.

Au temps des indépendances, le développement des relations bilatérales russo-africaines s’opérait tout d’abord sur le plan militaro-technique avec la livraison d’armes, la formation du personnel militaire ou encore la (ré)organisation des forces armées locales. À ce titre, la signature d’un contrat d’armement entre l’Égypte de Gamal Abdel Nasser et la Tchécoslovaquie en Juin 1955 – ayant notamment contribué à une intensification des tensions dans la région, et donc, à l’avènement de la crise de Suez l’année suivante – peut être considéré comme la première grande application de cette politique. Dix ans plus tard, le « Bloc de Casablanca » émergeait, comprenant les alliés africains de l’URSS : l’Algérie, le Ghana, la Guinée, le Mali, le Soudan, le Maroc et la Libye. Il est intéressant de noter qu’à l’instar de Nasser, un certain nombre de leaders nationalistes sur le continent consentait à recevoir l’aide soviétique et à soutenir les principes émancipateurs du communisme sans adhérer toutefois à l’idéologie soviétique. C’est ainsi que l’aide soviétique était aussi bien accordée aux acteurs explicitement pro-soviétiques qu’aux acteurs ne présentant que certains intérêts s’alignant avec ceux de l’URSS. Par exemple, lors de la sécession du Katanga en juillet 1960, soit près de deux semaines après l’indépendance du Congo, L’URSS accorda un soutien militaire au gouvernement de Patrice Lumumba – qui, par ailleurs, revendiquait une politique de non-alignement – tandis que l’Organisation des Nations Unies, et le bloc de l’Ouest, ne répondirent pas de manière suffisante aux demandes de soutien du Premier Ministre congolais face aux troupes katangaises, celles-ci épaulées par la Belgique. 

À la fin des années 1960, la stratégie soviétique pour le développement de son aire d’influence sur le continent évolua vers une plus grande importance accordée aux dimensions économiques et commerciales des relations russo-africaines. Cet approfondissement des relations prenait la forme d’un soutien économique direct par des prêts et crédits, la livraison de denrées alimentaires et de produits stratégiques, l’aide aux grands projets d’infrastructures ; ou indirecte, notamment par la formation d’experts civils africains. À ce titre, le journal Nezavisimaya Gazeta faisait état de près de 60 000 étudiants Africains accueillis en Union Soviétique avant 1991 [i]. La chute du bloc soviétique sonna le glas de la politique russe en Afrique. Le continent disparut de facto du champ de vision de la politique étrangère russe [ii]. Le nouveau gouvernement, trop préoccupé par la gestion des affaires domestiques au sortir de la crise, fut incapable de formuler une politique cohérente en Afrique. Le début des années 1990 marqua alors l’important retrait russe du continent. 

 

Le retour progressif de la Russie en Afrique

            Depuis les visites de Vladimir Poutine en Afrique du Sud et au Maroc en 2006, et de Dmitri Medvedev en Égypte, au Nigeria, en Angola et en Namibie en 2009, les échanges entre la Russie et le continent africain sont entrés dans une phase de constante progression. Le point culminant de ce retour russe en Afrique a été atteint en Octobre 2019, avec l’organisation du premier sommet Russie-Afrique à l’initiative du président Vladimir Poutine, à Sotchi. Cette nouvelle coopération russo-africaine a notamment permis au Kremlin de sécuriser l’accès à certaines ressources minérales et énergétiques pour les entreprises russes telles qu’Alrosa, Nornickel, Renova, Rusal. En échange la Russie pourvoit des services sécuritaires (contrats d’armement, coopération militaire), diplomatiques (soutien au conseil de sécurité de l’ONU) et technologiques (construction de centrales nucléaires) à ses partenaires sur le continent. Ainsi, selon les données du service des douanes russe, les échanges commerciaux entre la Russie et les pays d’Afrique ont presque triplé entre 2010 et 2017, passant de 5,1 à 14,8 milliards de dollars [iii].

 

Le renforcement du volet sécuritaire de la coopération russo-africaine 

         Il est possible d’observer à partir de 2017 un renforcement du volet sécuritaire de la coopération russo-africaine, s’appuyant non plus seulement sur la coopération militaro-technique mais également sur l’engagement d’entreprises militaires privées russes. En effet, depuis 2017, la Russie a signé des accords de coopération militaire avec une vingtaine de pays Africains, contre seulement sept conclus entre 2010 et 2017. Un grand nombre de ces accords prévoit le déploiement de conseillers militaires russes ayant pour objectif de renforcer les armées des États partenaires. Ces conseillers sont pour la plupart des employés de la société militaire privée Wagner, ou Wagner Group, de l’oligarque russe Evgueni Prigozhin. Dans une enquête vidéo publiée en avril 2021, le média Le Monde affirme que depuis 2012 des soldats engagés par le groupe Wagner ont été aperçus en Syrie, en Ukraine et en Libye. Ceux-ci auraient parfois opéré aux côtés de forces spéciales russes ; ils ne sont pourtant pas reconnus par le Kremlin. En janvier 2020, Vladimir Poutine qualifiait justement la présence accrue de mercenaires en Syrie de « très inquiétante ». Malgré les déclarations officielles, les opérations menées par le groupe Wagner semblent coïncider avec la défense des intérêts russes. C’est ainsi que les activités du groupe se sont multipliées en Afrique. Il y protège les sites d’exploitation russe pour des entreprises telles que Lobaye Invest ou Ferrum Mining, tout en assurant divers services de sécurité à certains dirigeants africains. C’est notamment le cas en République Centrafricaine, au Soudan et à Madagascar.

 

Rattraper son retard sur les occidentaux et la Chine

 Par ailleurs, le renforcement de l’engagement sécuritaire russe en Afrique s’accompagne d’une campagne d’influence médiatique visant à légitimer et promouvoir la présence russe dans les pays africains. À titre d’exemple, un dessin animé pour enfant assez particulier a été diffusé en RCA : la trame présente les centrafricains, dirigés par un Roi lion attaqué par une multitude de hyènes et faisant appel à son ami l’ours, provenant du Grand Nord, pour l’aider à se défendre et à faire régner l’ordre dans le pays [iv]. Ensuite, au delà de l’influence culturelle, afin d’obtenir le soutien des populations locales, la diplomatie russe met l’accent sur l’absence de passé colonial, l’aide historique de l’URSS dans la lutte indépendantiste africaine ainsi que sur l’absence de contrepartie politique à son soutien– en opposition aux puissances occidentales présentant plus de contraintes liées à la gouvernance et au respect des valeurs démocratiques. En somme, la nouvelle stratégie de la Russie en Afrique vise à permettre son installation progressive et durable sur un continent où les pays occidentaux ainsi que la Chine sont les acteurs prédominants. A l’échelle globale, elle servirait à l’élargissement de son influence perdue depuis la chute de l’URSS. Pour reprendre les mots prononcés par Dimitri Medvedev à la fin de sa tournée sur le continent en 2009 : « Désormais, notre devoir est de rattraper tout ce qui a été perdu » [v].

 

 

Le modus operandi nonconventionnel : un avantage compétitif pour la diplomatie Russe ?

Les stratégies bilatérales russes sur le continent africain reposent sur des modus operandi particuliers qui permettent à la Russie d’apporter un soutien économique mais surtout militaire aux États africains. Dans des pays comme le Soudan et la Centrafrique, où la consolidation du pouvoir étatique nécessite une stratégie de défense forte, le recours à la Russie se présente comme une option intéressante. En ce sens, l’expérience militaire russe, notamment par l’intermédiaire de groupes privés, fournit une aide appropriée à des gouvernements nécessitant un développement de leur appareil de défense.

La montée en puissance du Groupe Wagner  sur des terrains d’opérations cruciaux pour la géopolitique russe est aujourd’hui au cœur de la stratégie militaire et diplomatique du pays sur le continent africain. Opérant aux côtés des entreprises et diplomates russes, le groupe représente une pièce maîtresse du package d’aide offert à la République Centrafricaine et au Soudan. Le détail du mode d’organisation de ce groupe témoigne des largesses dont bénéficie la diplomatie russe dans des contextes sécuritaires poussant les États à recourir à une assistance militaire. Ainsi, le groupe est composé de combattants aguerris, ayant opéré auparavant en Syrie, en Ukraine ou encore sur le sol libyen. Au-delà de leur passé opérationnel, les officiers du groupe ont de l’expérience dans la formation de corps étrangers notamment au sein de l’armée syrienne où ils furent chargés du commandement de la division des « ISIS Hunters ». Cette force parallèle a, par ailleurs, été chargée de défendre les investissements russes en contexte sécuritaire tendu. C’est ainsi qu’à la suite d’un accord passé avec le gouvernement Assad en Syrie – octroyant à des entreprises russes des licences d’exploitation de sites d’hydrocarbures en cas de reconquête face à l’Etat Islamique – le groupe a assuré la sécurité des sites de productions russes aux alentours de Palmyre. C’est dans cette même logique que s’inscrit la présence de mercenaires appartenant au groupe Wagner, dans les sites de production de diamants à l’Est de la RCA suite aux accords signés avec le président centrafricain.

En ce qui concerne le respect des droits de l’Homme, ce mode opératoire permet aux soldats russes, ainsi qu’à leurs alliés, d’outrepasser les obligations internationales dans ce domaine. En RCA, l’arrivée des forces russes a eu l’effet d’un game-changer dans le pays, notamment depuis le retrait des forces d’opération françaises en 2016. Leur tactique de guerre non-conventionnelle a été essentielle aux forces gouvernementales afin de contrer l’avancée des milices rebelles lors de l’élection présidentielle de décembre 2020. Ils s’inscrivent aujourd’hui pleinement dans le plan de lutte contre-insurrectionnelle du président Touadéra. Par ailleurs, l’assassinat mystérieux d’un groupe de 3 journalistes russes venus enquêter sur la présence de mercenaires russes en Centrafrique, a révélé la nature trouble de ces alliances. Depuis 2018, la capacité opérationnelle russe dans le pays est telle que des réunions entre des cadres de la mission des Nations Unies pour la Stabilisation en République Centrafricaine (MINUSCA) et des officiers russes ont été rapportées afin de coordonner des opérations conjointes. Sur le champ de bataille, des exécutions sommaires répétées de civils et de combattants s’étant rendus ont été constatées. En mars 2021, la situation a suscité une déclaration officielle de la part de l’ONU révélant les préoccupations de l’organisme quant au recours croissant par le gouvernement centrafricain à des sociétés privées dans le cadre du conflit interne.

Ainsi, le décret présidentiel russe de septembre 2018, élevant au rang de « secret défense » les informations concernant les groupes collaborant avec les services secrets russes, a consolidé le recours de la Russie à de tels dispositifs paramilitaires. Celle-ci intègre aujourd’hui pleinement ces groupes privés à sa politique étrangère. Aussi, pour soutenir ses ambitions sur le continent en Afrique, la Russie n’hésite pas à faire usage de son pouvoir en tant que membre permanent au Conseil de Sécurité de l’ONU. Ainsi, en 2018, la Russie a fait pression pour assouplir l’embargo sur les armes visant la Centrafrique depuis 2013. Cette décision lui a permis d’acheminer des armes aux forces soutenant le président Touadéra. Ainsi, l’alliance politique avec la Russie se révèle être une solution attirante pour des pouvoirs en proie à des conflits internes. Paradoxalement, les accords bilatéraux peuvent plaire à des gouvernements à tendance autoritaire, voulant s’affranchir de certaines contraintes posées par le droit international. De plus, la perception de la Russie comme acteur militaire sans passé historique colonisateur renforce la popularité d’une coopération avec ce pays auprès des opinions publiques africaines. À ce titre, au Mali, en octobre 2019, suite aux manifestations contre le Président Ibrahim Boubacar Keïta, des drapeaux et insignes appelant à mettre un terme à l’intervention militaire française au profit d’une coopération militaire avec la Russie, témoignent de l’effet domino que pourrait prendre la stratégie diplomatique russe dans les zones en conflit.

 

 

La politique russe en Centrafrique

 

Comment la Russie s’est-elle implantée en RCA ?

             C’est en juin 2017, à l’occasion du Forum économique de Saint-Pétersbourg que se sont renforcés les liens unissant la Russie et le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra. A cette occasion, ce dernier sollicita l’aide militaire et politique russe dans le but de faire face à l’actuelle crise sécuritaire opposant les forces gouvernementales centrafricaines à plusieurs groupes armés rebelles. Cette rencontre se traduira notamment par une levée de l’embargo sur les armes (résolution de l’ONU 2127) en 2017 ; et un premier envoie d’armes et de 170 instructeurs militaires [vi]. Faisant profit du récent retrait de la France – ancien partenaire préférentiel de la RCA en raison du passé colonial unissant les deux pays – la Russie s’est progressivement implantée dans le pays, à travers l’envoi de conseillers et instructeurs militaires opérant notamment au service du Groupe Wagner. De fait, la nomination officielle de Valery Zakharov, un ancien du renseignement russe et proche de Evgueni Prigozhin, à la tête de cette collaboration militaire, atteste de ce rapprochement. Les employés du Groupe Wagner s’occuperaient donc de la formation d’un certain nombre de soldats centrafricains, ainsi que de la garde rapprochée du président Touadéra [vii]. Naturellement, les services en sécurité privée russes présentent un coût économique pour la RCA : un accès sécurisé aux ressources du sol centrafricain accordé exclusivement à l’entreprise d’affiliation russe Lobaye Invest

 

Les conséquences de la présence russe sur le maintien de la paix

 En Mars 2021, des observateurs de l’ONU ont exprimé leur inquiétude quant à la présence de soldats employés par des sociétés militaires privées russes en République Centrafricaine [viii]. Ceux-ci auraient été impliqués dans plusieurs affaires d’abus et violations graves des droits de l’Homme et du droit humanitaire international sur le sol centrafricain. Parmi les allégations formulées figurent « des exécutions sommaires, la détention arbitraire de personnes, l’usage de la torture lors de séances d’interrogations, la disparition forcée de personnes civils, des attaques aveugles contre des installations civiles, la violation du droit à la santé, ainsi qu’un nombre accru d’attaques sur des acteurs de l’aide humanitaire » [ix]. Aussi, dans leur rapport, les experts onusiens ont soulevé les « rôles étroitement liés » des sociétés de sécurités privées Sewa Security Services, du Groupe Wagner et de l’entreprise d’extraction minière russe Lobaye Invest SARLY. De même, la « collaboration étroite » au combat entre les soldats privés russes, l’armée centrafricaine et les casques bleus de la MINUSCA indigne ces observateurs internationaux. De fait, ceux-ci affirment avoir constaté la présence de certains conseillers russes dans des bases de la MINUSCA [x]. Il est à noter que le premier tour des élections présidentielles tenue en Décembre dernier a grandement contribué à l’intensification du conflit interne au pays, menant à la création d’une coalition de faction rebelles en opposition au régime de Touadéra : la Coalition de Patriotes pour la République Centrafricaine (CPC). Cette dernière aurait conduit plusieurs attaques ciblant le gouvernement, entraînant la réponse des forces de sécurités russes. Dans un reportage du média VICE News datant du 9 Avril 2021, un citoyen ayant dû quitter son lieu de résidence afin de fuir les combats affirme ne pas accorder sa confiance aux Russes. Il avance que ceux-ci auraient tué des innocents dans la localité de Boali, au sud du pays. « À cause de cela, les populations ont peur lorsqu’elles entendent parler des Russes », ajoute-t-il. Ces observations soulèvent d’importantes interrogations quant aux questions de responsabilité et de légitimité de l’action militaire sur le sol centrafricain, surtout au regard des graves exactions supposément commises par les soldats privés russes. L’aide sécuritaire russe en RCA profite-t-elle vraiment aux centrafricains ?

 

Le dossier centrafricain, un tremplin pour une influence russe à l’échelle régionale ?

             Selon le chercheur à l’IFRI, Sergey Sukhankin, les ressources minières ne sont toutefois pas la principale motivation de l’investissement russe en RCA, ce dernier se ferait plutôt dans l’optique d’étendre l’influence du Kremlin dans la zone régionale Sahélienne. À ce titre, l’accord entre le président du Conseil de souveraineté du Soudan Abdel Fattah al-Burhan et Vladimir Poutine sur la création d’une base navale pour le ravitaillement en « armes, munitions et équipements » de la flotte russe au large du Soudan [xi], ainsi que les discussions entreprises avec le Tchad et les accords de coopération militaire avec le Mali, soutiennent grandement la thèse de Sukhankin. Il ajoute que la Russie n’a pas de stratégie africaine globale, mais plutôt une stratégie opportuniste visant à forcer son installation progressive sur certains pays du continent quand l’occasion se présente. À ce titre, « le retour de la Russie en Afrique […] apparaît comme une réaction [à la présence d’autres puissances] plutôt que comme la manifestation d’une stratégie globale tournée vers l’avenir ». Celle-ci doit toutefois être prise au sérieux par la communauté internationale, conclut-t-il.

 

 

[i] Arnaud Jouve, « Russie : quelle stratégie en Afrique Subsaharienne ? », RFI.fr, 21 Novembre 2020.

[ii] Sergey Sukhankin, « Sociétés militaires privées russes en Afrique subsaharienne : atouts, limites, conséquences » rapport de l’IFRI (Institut français des relations internationales), Russie.Nei.Visions, n°120, septembre 2020. 

[iii] « Tovarooborot mejdu Rossiej i stranami Afriki s 2010 goda vyros potchti v 3 raza » [Depuis 2010, les échanges commerciaux entre la Russie et les pays d’Afrique ont presque triplé], Tass, 30 mars 2019.

[iv] LionBear, Улыбаемся Машем « Un dessin animé qui raconte l’histoire du lion de la Centrafrique, de l’ours de la Russie et de leur amitié », Youtube

[v] Dmitri Medvedev, « Itogi poezdki po stranam Afriki (Egipet, Nigeria, Namibia, Angola) » [Bilan de la visite des pays d’Afrique (Égypte, Nigeria, Namibie, Angola)], http://blog.da-medvedev.ru, 25 juillet 2009.

[vi] cf. RFI.fr.

[vii] « L’armée fantôme de Poutine : enquête sur les mercenaires russes Wagner », enquête vidéo Le Monde, 4 avril 2021. 

[viii] “Central African Republic: Rights experts concerned over ‘Russian advisers’ and close contacts with UN peacekeepers”, UN News (news.un.org), 31 March 2021.

[ix] Idem.

[x] Idem.

[xi] « Le Soudan autorise la création d’une base navale russe en mer rouge », Franceinfo Afrique, 11 Décembre 2020. 

 

Autres sources :

–        Arnaud Dubien, « La Russie en Afrique, un retour en trompe-l’œil ? », Le Monde Diplomatique, janvier 2021 (lien : https://www.monde-diplomatique.fr/2021/01/DUBIEN/62663).

–        Poline Tchoubar, « La nouvelle stratégie russe en Afrique subsaharienne : nouveaux moyens et nouveaux acteurs », Fondation pour la Rechercher Stratégique,  11 octobre 2019 (lien web : https://www.frstrategie.org/publications/notes/nouvelle-strategie-russe-afrique-subsaharienne-nouveaux-moyens-nouveaux-acteurs-2019).

–        Keir Giles, « Russian Interests in Subsaharan Africa », Strategic Studies Institute, U.S. Army War College, Calisle, PA, July 2013.

 

Article rédigé par Jean-Michel BETRAN et Santiago HAFFNER.

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