Le bureau de l’ASPA, composée de quatorze personnes, pour cette année 2020-2021 reflète l’image que notre association s’est définie. Avec une telle pluralité et richesse, l’ASPA promet une merveilleuse année malgré la crise sanitaire qui nous impacte tous.
Après un mois assez chargé, nous sommes heureuses de vous présenter les têtes qui se cachent derrière chaque poste de l’équipe pour cette année académique.
Tous étudiants en Master à Sciences Po Paris, ils suivent des parcours diversifiés, ce qui enrichit fortement l’association. Tous unis par un grand intérêt pour le continent africain, cette équipe ne manque pas de visions et de projets, et, le moins que l’on puisse dire, c’est que vous ne serez pas déçus.
Exécutif :
En sa deuxième année de Master Governing the Large Metropolis se tient la présidente de l’ASPA, Irina Gbaguidi. Venant du Bénin, elle décrit ce dernier comme un « pays doux et rassurant, riche de sa culture, ses spiritualités et sa population ». « Ma plus belle fierté est de l’appeler mon pays ». Passionnée de lecture et de politique, notre présidente se définit par cette citation de Michelle Obama : « Ne laissez personne parler pour vous et ne comptez pas sur les autres pour se battre pour vous ». Elle voit en l’ASPA un héritage, une famille que l’on porte même après les études à Sciences Po, et surtout une plateforme pour le panafricanisme et la promotion de l’unité du continent, tout en respectant les spécificités territoriales.
Son bras droit, le vice-président, Lukas Noah Drammeh est également en sa deuxième année de Master, en International Security avec spécialité: Afrique, diplomatie et méthodologies de recherche. Originaire de l’Allemagne et de la Gambie, il a assumé ses origines africaines en ayant passé du temps avec sa famille gambienne. Il se définit par la citation : « Les mots doivent être suivis d’actions ! » car il est convaincu que la génération actuelle doit arrêter de prétendre et réapprendre à laisser parler ses actions car les belles paroles ne suffisent plus. Ayant un profil de leader, l’ASPA est pour lui une association qui assume l’unité et la diversité du continent africain.
Suivant de près toutes les réunions et ayant déjà occupé une fonction similaire auparavant, la Secrétaire Générale, Dorcas Goabga, venant du Burkina Faso, un pays à caractère intègre disait-elle, est en sa première année de Master en Droit économique. Aimant voyager, passer du temps avec ses amis, observer mais aussi écrire, c’est une vraie combattante qui n’hésite pas à repousser ses limites. Persuadée que seule l’action commune pour le changement est efficace, l’ASPA est pour elle « plus qu’une association » et est l’exemple-type de l’unité africaine, une unité dans la diversité.
Le trésorier Dayvis Dos Reis Borges est le dernier membre de notre exécutif et est en sa première année de Master en Finance et Stratégie. A part les études, il est passionné par le football, les jeux vidéos, le vélo et la course. Amoureux de ses pays, le Cap-Vert et Togo, il est de nature curieux et aime apprendre. Voyant le monde actuel comme un monde « cassé » qui devrait être réparé, l’ASPA est pour lui un bon début pour améliorer la société à notre échelle et il espère s’y faire « une bonne bande de potes » dit-il.
L’ASPA étant composée de 5 pôles différents, les suivants sont les responsables de ces derniers :
Pôle conférence :
En première année du master d’urbanisme « Governing the large metropolis », Kenza Fahim est la co-responsable du pôle conférence de notre association. Originaire du Maroc, elle décrit son pays comme étant complexe, car d’un côté multiculturel et particulièrement riche, mais de l’autre, inégalitaire et paradoxal. Elle affectionne particulièrement cette citation de Pierre Rabhi : « Comme le colibri, je compte faire ma part des choses, pour mon pays et mon continent. » Kenza aime se laisser transporter à travers la musique, la lecture et les voyages. L’ASPA représente pour elle une ouverture vers son pays et son continent, ainsi qu’une porte ouverte au dialogue et à l’échange.
Actuellement en Master 1 d’Affaires Publique, avec une spécialité culture, Lauren Easum est l’autre co-responsable du pôle conférence. Elle a grandi entre les États Unis, le Burundi, la France et les Pays-Bas. Convaincue que le syncrétisme donne naissance à de belles choses, elle aime se définir par cette citation de Gaël Faye: « Quand deux fleuves se rencontrent, Ils n’en forment plus qu’un et par fusion nos cultures deviennent indistinctes / Elles s’imbriquent et s’encastrent pour ne former qu’un bloc d’humanité ». Passionnée d’art, Lauren aime particulièrement lire et écrire en terrasse. Elle voit l’ASPA comme un endroit de partage culturel et un moyen de faire connaître le continent africain dans toute sa diversité.
Pôle événement :
En première année de master en « International Security », Amélie Ségla est la co-responsable de notre pôle évènement. Sénégalaise, le premier mot qui lui vient en tête pour décrire son pays est l’hospitalité, la teranga. Pour elle, le Sénégal, c’est avant tout un peuple attachant et résilient qui cultive l’art de bien vivre et le partage. Pour se décrire, elle choisit de citer Delia, notre co-responsable partenariats: « On ne danse pas, on performe ». Car, que ce soit sur une piste de danse ou pour un projet, rien n’’épuise Amélie. Passionnée de photographie, d’écriture et de poésie, vous la verrez toujours munie de sa caméra ou de ses calepins. L’ASPA est pour elle une grande famille qui lui permet de penser l’Afrique d’aujourd’hui et de demain.
Maktoub Razaki est le co-responsable du pôle évènement. Tout comme notre présidente, Irina, il est dans le master « Governing the Large Metropolis », et vient également du Bénin. En parlant de son pays, Maktoub tient à souligner que le vodou, qui est une pratique religieuse répandue au Bénin, est en réalité très éloignée des clichés négatifs qui lui sont associés. Pour se décrire, il choisit une citation en Yoruba, sa langue maternelle : « O porrr », qui signifie littéralement « c’est beaucoup » car c’est quelqu’un qui met toujours beaucoup d’énergie dans les différents projets qu’il entreprend. Pour lui, L’ASPA est non seulement une grande famille, mais c’est également une vitrine des enjeux liés au continent africain sur le campus de Sciences Po.
Pôle partenariat :
Actuellement en M1 de « Médias, Communication et Industries créatives », Delia Tebani, notre première co-responsable partenariat est algérienne. La première chose qui lui vient en tête pour décrire son pays est l’humour qui, selon elle, accompagne les algériens tant dans leurs vies quotidiennes, que dans les moments d’exception. Pour se décrire, Delia cite sa sœur Hanina qui la surnomme « couteau-kabyle » car, comme un couteau suisse, Delia est multifonction et multi-terrain. Passionnée de basket-ball et d’art, si vous voyez Delia sans ballon à la main, c’est qu’elle a un stylo pour écrire ou dessiner à la place. Pour Delia, l’ASPA c’est un coup de cœur, un échange continu basé sur un amour partagé: « les Afriques ». C’est une rencontre d’âmes passionnées qui se nourrissent de leurs différences.
La seconde responsable de ce pôle, Haibado Yacin Abdoulkader, est actuellement en master d’International Public Management. Elle vient de Djibouti, qu’elle qualifie comme étant un petit bout de terre; riche en chaleur et grandeur humaine. Passionnée par le karaté, pour les valeurs de discipline et de maîtrise de soi que sa pratique inculque, elle est également une fan inconditionnelle de Nelson Mandela. Sans surprise, elle choisit cette citation -extraite de l’un des poèmes de Mandela – pour se définir : « Je suis maîtresse de mon esprit ; Je suis capitaine de mon âme ». Pour Haibado, l’ASPA c’est avant tout un espace de partage et d’échanges qui promeut la cohésion dans la différence, ce qui correspond avec sa définition de l’Afrique : prospère dans sa pluralité ; pauvre dans la division.
Pôle communication :
La première responsable de ce pôle est Maty Ngom et est en International Development Dual Degree London School of Economics. Elle vient du Sénégal qui a été l’un des précurseurs de l’industrie cinématographique en Afrique. Prête à prendre des risques pour atteindre ses objectifs, elle incarne cette attitude par la citation « Ku bëgg aakara ñeme kaani » (« Celui qui veut des beignets ne doit pas craindre le piment. »). Elle aimerait un monde où en tant que femme noire, africaine et musulmane, elle ne soit plus considérée comme une minorité mais comme un habitant de notre planète au même titre que les autres. L’ASPA, une vision, une équipe, un avenir, pouvant changer la perception stéréotypée du continent Africain selon elle.
La seconde responsable, Ida Rosalie Gomis Gomis est actuellement en césure et effectue un stage chez Hermès en tant qu’ assistante chef de Projets Communication. Sénégalo-espagnole, la mixité de la culture sénégalaise est pour elle le fondement d’une grande puissance culturelle. Aimant le sport, la musique, l’art, et les voyages, la citation qu’elle a choisie pour se définir est « Deja huellas por dónde caminas ». Voulant un monde où l’on coexiste et l’on vit de « bissap frais »; pour l’ASPA, elle veut qu’elle incarne une association de partage, d’encouragement et de rayonnement pour la diversité africaine et surtout par sa culture.
Pôle média :
La première responsable de ce pôle est Sitraka Rabary, en Master 2 en Stratégies Territoriales et Urbaine, une malagasy qui adore écrire et use de cet art, dans toutes ses formes, pour construire son propre monde. De nature introvertie, aimant passer du temps avec elle-même, elle est passionnée par la contemplation des étoiles qui incarnent la paix. Elle se définit, non par une citation mais par un mot qui incarne sa personnalité « Hope ». Pour elle, peu importe la difficulté de la situation à laquelle elle fait face, il y a toujours de l’espoir pour que tout se finisse de la meilleure manière qui soit. Être rédactrice en chef à l’ASPA est une opportunité pour mettre en avant l’Afrique et sa vocation mais également son pays, Madagascar, qui est un havre de richesse naturelle.
La seconde responsable de ce pôle, Rim Ayouch, est en Master 1 de « Governing the Large Metropolis ». Tout droit venue de Casablanca, Rim décrit son pays -le Maroc- comme un pays aux multiples facettes, regorgeant de générosité. Passionnée d’écriture, elle utilise cet art comme un exutoire. Inspirée par l’écrivaine franco-marocaine Leila Slimani, Rim pense, tout comme cette dernière, « qu’écrire, c’est se défaire de cette peur du regard des autres, donc la littérature est évidemment une révolte ». Rêvant d’une Afrique plurielle, innovante, et résiliente, l’ASPA, représente pour elle un espace privilégié, lui permettant de prendre part aux enjeux qui traversent le continent. Son poste de co-rédactrice en chef de La Grande Afrique, lui permet de mettre en avant, à travers ses écrits, sa vision de l’Afrique.
Un bureau riche en diversité, des esprits plein de créativité, un intérêt commun pour l’Afrique, une grande famille qu’est l’ASPA, l’association vous donne rendez-vous pour un voyage au cœur de notre cher continent pour cette belle année 2020-2021.
Rédigé par Sitraka RABARY & Rim AYOUCH
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