[et_pb_section bb_built= »1″ fullwidth= »on » _builder_version= »3.0.90″][et_pb_fullwidth_header title= »%22Makala%22: une épopée moderne du Congo » text_orientation= »center » header_fullscreen= »on » header_scroll_down= »on » background_overlay_color= »rgba(255,255,255,0.45) » _builder_version= »3.0.90″ title_font= »|800||on||||| » title_text_align= »center » title_font_size= »49px » title_letter_spacing= »1px » title_line_height= »2.1em » background_image= »https://lagrandeafrique.com/wp-content/uploads/2017/12/makala.jpg » parallax= »on » title_font_size_last_edited= »on|phone » title_font_size_phone= »40px » /][/et_pb_section][et_pb_section bb_built= »1″ _builder_version= »3.0.90″ custom_padding= »54px|0px|8px|0px »][et_pb_row _builder_version= »3.0.90″][et_pb_column type= »4_4″][et_pb_text _builder_version= »3.0.90″]
Le nouveau film du jeune et talentueux réalisateur Emmanuel Gras, qui avait remporté le Grand Prix Nespresso de l’édition 2017 lors de La Semaine de la Critique du Festival de Cannes, sera à l’affiche dès le 6 décembre.
« Makala » qui signifie « charbon » en Swahili, est un film-documentaire d’une heure et trente-six minutes, racontant le quotidien de Kabwita, un villageois, vivant dans les environs de Kolwezi (Katanga). Le jeune homme subvient aux besoins de sa famille et espère lui offrir une vie meilleure grâce à son travail. Kabwita est charbonnier, une profession éprouvante qui demande un effort colossal avec très peu de moyens, et ce, à toutes les étapes (production, transport et vente).
L’histoire de Kabwita rappelle celle de Sisyphe, mettant en lumière une odyssée du quotidien. Le spectateur suit Kabwita dans tous les aspects de son intimité, sans donner l’impression d’enfreindre sa vie privée pour autant. On observe, on vit sa réalité avec lui, incapable de l’aider mais espérant pour lui. Il évolue dans des conditions naturelles, sociales et économiques particulièrement dures, provoquant à la fois empathie et compassion, sans misérabilisme. On ne peut qu’admirer sa détermination et sa force de vivre.
La mise en scène rythmée dénote avec l’apparente lenteur du film à laquelle le spectateur s’accommode assez naturellement mais la justesse d’Emmanuel Gras nous évite de tomber dans une sorte de lourdeur. Le travail de Kabwita est lent, aussi bien dans l’abattage de l’immense arbre, que dans la fabrication du charbon ou son transport dangereux, il semble donc brillant d’avoir réussi à retranscrire cet effort à l’écran.
« Makala » nous amène à comprendre la réalité humaine de ces charbonniers qui voguent entre le village et les grandes villes et sur lesquels reposent bon nombre de responsabilités et de rêves. L’œuvre d’Emmanuel Gras a réussi à capter les réalités du Congo et de la vie de ces charbonniers dans toutes leurs complexités (sociales, culturelles, écologiques ou encore politiques).
Les images sont sublimes et la musique de Gaspard Claus accompagne parfaitement les scènes et le propos de l’œuvre en retranscrivant la solitude de Kabwita. Les émotions sont éclatantes et authentiques tout comme les réactions qu’elles provoquent chez le spectateur.
Ce film est une splendide leçon de vie, à voir au plus vite !
Mariah Khalissa Coulibaly
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Bravo pour cette premiere critique qui Donne vraiment envoie de voir le documentaire